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Un regard sur le monde / Actualité

6 min.

Irene Jacca, 20 Juillet 2021

Un regard sur le monde / Actualité

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Irene Jacca, 20 Juillet 2021

Les moins de 30 ans, entre la crise et le changement climatique
La Journée Mondiale des Compétences des Jeunes devrait nous faire réfléchir sur le lien entre notre génération et un développement durable.

Le passage de l’enfance à l'âge adulte n’est jamais simple, mais nous, les derniers des millennials et la génération z, nous devons faire face à des défis plutôt singuliers, comme le changement climatique, la pandémie et ses conséquences sur la situation économique mondiale — qui se somment aux effets de la crise de 2008. Ce mélange de problématiques nous rend fragiles et anxieux, souvent désenchantés vis-à-vis de notre avenir: un sentiment que la psychologie appelle la “crise des 25 ans”, puisque le moment le plus délicat est justement celui de la transition entre la fin du cycle d’études et la recherche active d’un emploi.

Le 15 juillet on a célébré la Journée Mondiale des Compétences des Jeunes: la date a été instituée par l’ONU en 2014, pour souligner l’importance de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle (EFTP), sans lesquels il serait impossible d’imaginer un avenir et de produire du développement durable. L’enjeu concerne autant les pays émergents et en voie de développement que notre cher occident: selon les cas, nous sommes confrontés à la fois au manque d’éducation, au chômage et/ou à la précarité professionnelle. Et ce n’est pas qu’à cause de la pandémie, puisque la situation était déjà dramatique avant.

C’est pourquoi nous voulons essayer d’analyser les données d’un œil critique, de mieux comprendre quels sont nos principaux challenges et qu’est-ce que les institutions nous offrent concrètement, sachant qu’investir sur nous signifie garantir un avenir durable pour tout le monde.

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La situation professionnelle des jeunes dans le monde avant 2020

Nous sommes une catégorie de travailleurs désavantagés depuis bien avant la pandémie. Des milliers de jeunes — selon l’estimation officielle de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), environ 20% de la population de jeunes dans le monde — ont vécu une absence d’emploi, d’éducation adéquate ou de formation, donc, autrement dit, le chômage. De plus, les trois quart de ces 20% étant des femmes, au milieu du problème occupationnel il y a bien un problème de genre.

Toujours selon l’OIT, il faut en moyenne 13,8 mois pour que la fin d'un cycle d'études aboutisse au début d’une carrière professionnelle. Bien évidemment, avoir un travail ne signifie pas être stable financièrement, au contraire: dans les pays émergents et en voie de développement, deux jeunes employées sur cinq sont toujours en condition de pauvreté, ne gagnant que 3 dollars par jour.

Cela est dû au fait que la plupart de ces emplois font partie d’un type d'économie dit informelle, ne prévoyant pas de traçabilité ni de contrat; dans les pays ayant un PIB très bas, c’est le cas pour trois employés sur quatre, et en Afrique le pourcentage atteint 95%.

Gagner sa vie dans une économie informelle signifie être précaire: comme le souligne ouvertement l’OIT, ceux-ci ne sont pas des emplois “décents”. Atteindre une stabilité financière devient donc presque impossible, non seulement parce que les salaires sont bas, mais aussi parce que la demande est largement supérieure à l’offre. Par conséquent, les jeunes travailleurs sont souvent exploités, de manière physique et/ou psychologique: il n’y a pas de sécurité sur le lieu de travail, pas de garanties, aucune protection.

Jeunes travailleurs et pandémie

Les conséquences de la pandémie ont été particulièrement graves sur les jeunes, dont le chômage est monté jusqu’à 8,7%, contre le 3,7% de hausse du chômage global; de plus, cette tendance n’a pas été contrebalancée par une présence majeure au sein des programmes d’éducation et formation.

Tous les secteurs professionnels ont été touchés par la pandémie, mais certains plus que d'autres, comme la vente au détail, la restauration et le tourisme: c’est là que la plupart des jeunes trouvent un emploi, mais c’est là aussi que l’on voit le plus de licenciements. Comme le souligne le Forum Économique Mondial dans son Rapport sur les risques mondiaux de 2021, “Cette génération doit faire face à une crise financière décennale, un système d’éducation obsolète, les changements climatiques en cours et une atmosphère de violence diffusée.” Pour des milliers de jeunes, il y a de fortes chances que les difficultés professionnelles causées par la pandémie aient des conséquences graves sur le long terme aussi.

Pour des milliers de jeunes, il y a de fortes chances que les difficultés professionnelles causées par la pandémie aient des conséquences graves sur le long terme aussi.

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De nouvelles opportunités

Après avoir fait le point des failles du système, l’OIT a également suggéré des solutions. Sans doute, l’ampleur du problème et la multitude de défis que nous, jeunes travailleurs, devons affronter exige une approche transversale. Il faut tout d’abord encourager la création professionnelle, le respect des droits des travailleurs et des garanties prévues dans les périodes de chômage, avec des programmes de réinsertion ciblés.

La bonne nouvelle est que certains pays — à de différents stades de développement — ont déjà commencé à mettre en place des programmes spécifiques, et peuvent donc devenir un exemple pour les autres. Le YouthConnekt Rwanda a été fondé en 2012 et a embauché plus de 4000 jeunes travailleurs dans le secteur extra-agricole. Le South Africa’s Expanded Public Works Programme offre des solutions professionnelles temporaires dans plusieurs domaines (gouvernemental, environnemental, privé, culturel et autres), avec une attention particulière aux femmes, aux personnes porteuses de handicap et aux catégories sociales plus vulnérables. Le Developing the Young Workforce, en Écosse, a créé un réseau de centres d’emploi régionaux qui, aidant les jeunes à perfectionner leurs compétences, a baissé de 40% le pourcentage de chômage dans le pays. En 2020, de plus, la Commission Européenne a présenté le programme Soutenir l'emploi des jeunes, adressé aux jeunes de 15 à 29 ans, pour que les pays membres mettent en place une politique d’embauche plus inclusive et le perfectionnement de l’EFTP, indispensable à l’insertion professionnelle. Cet objectif est aussi au cœur de l’Innovation dans l’enseignement et la formation techniques et professionnels de l’UNESCO, visant un accroissement de 40% des compétences des travailleurs d’ici 2025, avec un intérêt particulier pour les compétences digitales et l’économie verte.

Les jeunes et la révolution verte

2020 a enregistré une réduction considérable des émissions de CO2 et de la pollution des eaux, ainsi que l'amélioration de la qualité de l’air; cela montre que la planète est (encore) capable de se reconstituer, lorsqu’on lui en donne la chance. Plusieurs pays — dont la Corée du Sud, l’Union Européenne et les États-Unis — ont enfin compris l’importance d’un plan de transition écologique permettant de reconsidérer l’exploitation des ressources et les mécanismes de production.

Notre participation au procès de transition écologique est extrêmement cruciale; c’est pourquoi il faut que, au-delà des mesures institutionnelles, les entreprises aussi s’engagent à embaucher des jeunes talents, conscients de l’urgence climatique.

Einova investit dans les jeunes et croit en leur potentiel innovateur.
Igor Spinella, ingénieur mécatronique et PDG de Einova, a fondé l’entreprise quelques années après la fin de son doctorat; notre équipe se compose surtout de jeunes diplômés: on acquiert l’expérience, avec le temps, mais ce qui fait vraiment la différence est de pouvoir compter sur des esprits frais et talentueux, capables de trouver des réponses intelligentes au grand point d’interrogation de l’énergie durable. Cette confiance en la nouvelle génération a été récompensée par les plus de 200 brevets internationaux en technologies de conversion énergétique ultra efficientes, obtenus par Einova.

Le monde post-pandémique a besoin d'être guidé par les moins de 30 ans. Si cette Journée Mondiale des Compétences des Jeunes nous a appris quelque chose, c’est qu’il est facile de blâmer notre génération pour les buts professionnels qu’elle n’arrive pas — ou arrive à peine — à accomplir; il est beaucoup plus difficile, par contre, de lui donner les moyens de pouvoir exprimer au mieux son potentiel et ses capacités. Nous sommes prêts à franchir le pas.

Le monde post-pandémique a besoin d'être guidé par les moins de 30 ans. Nous sommes prêts à franchir le pas.

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